jeudi 25 juillet 2013

Rufisque: derniers cris d'une ville qui se meurt...

Credit Photo: Mbaye Kane Fall / Facebook.

Je ne sais pas. Je ne comprends pas. J’ai mal, mais je suis obligé de l’accepter, comme tout le monde d’ailleurs j'imagine... Hier soir en rentrant à Rufisque, mon pincement au cœur fut profond, douloureux en voyant encore un bâtiment ravagé par les flammes. J’ai eu l’info de cet incendie à travers les medias, mais j’ai vu l’ampleur du ravage qu’une fois rentré à la maison.

Cela fait combien d’incendie ces deux dernières années ? Deux ? Trois ? Quatre? Plus que tout cela… ? Cela fait donc beaucoup trop pour une ville qui agonise, qui se meurt. Rufisque ne mérite pas ça. Nous ne le dirons pas assez, le bordel qui règne au marché central et ses environs n’a pas fini de causer à la ville des dégâts de ce genre… Ce bâtiment colonial, témoin vivant du vieux Rufisque qui a cramé, est un pan de l’âme de cette ville. Mais hélas aucun plan de réhabilitation de ces bâtisses n’a été jusque là pensé par nos autorités. Eux (nos autorités) sont coupables de trahison. Et nous sommes coupables de passivité et d’inaction envers une ville que nous regardons mourir…non, c’est nous qui l’a tuons cette ville ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire